Gimp – la création et la retouche d’images, un véritable clone de Photoshop
Les agences de publicité, de marketing, de web design, de communication toutes ne jurent que par un seul logiciel : Adobe Photoshop. Il faut dire qu’en ce qui concerne la création graphique, il est difficile de trouver un autre programme aussi complet. Il n’est d’ailleurs pas surprenant qu’Adobe profite de ce monopole pour le proposer à plus de 1000 euros.
Et pourtant, il existe bel et bien une alternative gratuite : Gimp (anciennement The Gimp). Ce projet colossal fut lancé en 1996 par Spencer Kimball et Petter Mattis et commença comme un simple projet universitaire avant de devenir l’une des applications les plus prisées du monde Open Source.
D’un côté, Gimp est beaucoup plus facile à prendre en main que Photoshop. Cependant il présente bien moins de fonctions, ce qui ne manque pas déranger les utilisateurs professionnels
Gimp satisfera la plupart d’entre nous : retoucher ses clichés de vacances, remplacer le fond d’une image, créer vos bannières, appliquer une colorisation sélective… Comme tout utilitaire de création graphique, Gimp fonctionne avec des calques et vous laisse choisir le mode d’édition (RVB, Niveaux de gris ou Indexée). Les outils principaux tels que le pot de peinture, la brosse, la gomme, la pipette ou le sélecteur de régions sont tous présents ainsi qu’une large sélection de filtres et d’effets personnalisables. Il est aussi possible de créer des images dynamiques, pour le web par exemple, ainsi que des manipulations textuelles. En somme, de quoi vous occuper pendant plusieurs heures !
En revanche, lorsqu’il s’agit de créations commerciales, Gimp ne peut prétendre à remplacer Adobe Photoshop. Tout d’abord, la méthode d’impression ne prend pas en charge le modèle CMYK (cyan, magenta, yellow, et key (Black)) qui consiste à masquer partiellement ou entièrement certaines couleurs sur un fond d’impression typiquement blanc. Par ailleurs, Gimp ne supporte pas les formats propriétaires tel que PANTOME qui se base sur les quatre couleurs primaires pour en créer de nouvelles en mélangeant les pigmentations, voire obtenir de nouvelles teintes métallisées ou fluorescentes. Plus ennuyeux, Gimp n’est pas compatible avec le format RAW, ce qui risque de décevoir les photographes professionnels. Vous trouverez cependant plusieurs plugins qui ajouteront certaines fonctions n’ont prises en charge naturellement par Gimp.
Enfin, il est à noter que l’interface utilisateur de Gimp est parfois déroutante si vous avez l’habitude de travailler avec Photoshop. Les anglophones pourront néanmoins s’orienter vers GimpShop, un projet annexe qui a pour but de répliquer l’interface de Photoshop tout en utilisant la technologie développée sur Gimp.
L’installation de Gimp se déroule en deux étapes :
Téléchargez GTK+ 2 Runtime Environment : à la fin de l’installation vous pourrez choisir la langue française par défaut pour les applications utilisant cette plateforme.
Puis téléchargez The Gimp.
A voir aussi :
Téléchargez GimpShop
Paint.net : un éditeur d’images basé sur la plateforme .Net – en anglais seulement.
Fauxto : éditeur graphique basé sur Internet – en anglais.
Dernière mise à jour le 17 mars 2019